LMA - Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique

D. Fouan - Détection et caractérisation d’embolies gazeuses ; Application à la prévention des accidents de décompression.

Amphithéâtre Pierre Desnuelle, Campus Joseph Aiguier

Le 25 novembre 2013 à 14h00

Les accidents de désaturation (ADD) résultent de la formation de microbulles dans les tissus lors de la décompression. De nombreux corps de métiers sont concernés par cette problématique : plongeurs, astronautes, tunneliers, personnel médical hyperbare...

Encadrement

  • Directeur : Serge Mensah
  • Co-directeur : Jean-Eric Blatteau
  • Organisme rémunérant : BF Systèmes via un contrat doctoral CIFRE

Jury

  • Serge MENSAH (directeur de thèse)
  • Jean-Éric BLATTEAU (invité)
  • Axel BARBAUD (invité)
  • Philippe MARMOTTANT (rapporteur)
  • Joseph MOYSAN (examinateur)
  • Jean-Christophe BERA (rapporteur)
  • Valentin LEROY (invité)
  • Olivier COUTURE (invité)

Résumé

Les accidents de désaturation (ADD) résultent de la formation de microbulles dans les tissus lors de la décompression. De nombreux corps de métiers sont concernés par cette problématique : plongeurs, astronautes, tunneliers, personnel médical hyperbare... On observe que ces accidents peuvent survenir alors même que les tables de décompression sont respectées. La détection et la caractérisation des bulles de décompression présentent un intérêt diagnostique potentiel pour la prévention des ADD. Aujourd’hui, la détection de microbulles est réalisée par des personnels de santé expérimentés en utilisant des systèmes Doppler. Cependant, cette approche présente une grande dépendance à l’opérateur et ne permet pas d’obtenir une information quantitative (nombre, taille) sur la distribution des bulles circulantes. Par ailleurs, elle n’est pas adaptée à la détection de bulles tissulaires.

Ces limitations conduisent à mettre en œuvre une méthode ultrasonore bifréquentielle de détection et de caractérisation par mise en résonance des microbulles. Les contraintes de mesure temps-réel, de polydispersité en taille ([1 à 200 μm]) et de sursaturation des tissus imposent d’utiliser des ondes d’excitation de très faibles puissances mais très large bande.

Les solutions mises en œuvre visent d’une part à réduire la complexité de l’instrumentation et d’autre part à prendre en considération la dynamique de l’excitation. Par ailleurs, une solution originale, ayant fait l’objet d’un dépôt de brevet, est développée. Elle permet de s’affranchir de la mise en résonance tout en conservant un caractère discriminant séparant bulles et tissus.

Voir en ligne : Damien Fouan

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